La lettre à Anna
Samuel, un jeune violoniste, hante le Paris des années folles. Il a le swing dans le sang. Avec Anna, une pianiste, sa compagne, ils partent en tournée. C'est la gloire.
Sa vie paraît toute tracée et comme réglée sur du papier à musique : elle aura la forme d'un violon et il la traversera en smoking. Mais c'est sans compter sur l'Histoire et ses fausses notes. Raflé durant l'Occupation, comme tant d'autres, c'est arme de son instrument et de son seul archet qu'il va devoir aller jusqu'au bout de l'enfer.
De ce voyage naîtra une oeuvre, l'oeuvre ultime, la plus intime qui puisse être : La lettre à Anna.
Après tant de mots et d'images qui ont tente d'évoquer l'inexprimable, le bref récit de Didier Goupil résonne comme un point d'orgue. À mesure, la blancheur envahit les pages, comme la neige et les cendres, la bas, ont enseveli les morts.