La famille dans les Hautes-Pyrénées : Guchen en Aure, 1830-1930
Auteur(s)
Frantz-Emmanuel Petiteau Editeur(s)
L'Harmattan Thèmes
Agriculture
Collection
Historiques. Série Travaux
ISBN
2-343-08121-2
978-2-343-08121-2
EANS
9782343081212
Date
Collation
178p. ; 16 x 24 cm ; épaisseur : 1.1 cm ; reliure : Broché
Cette étude effectuée dans le cadre d'un master de recherche de deuxième année à
l'Université de Pau et des Pays de l'Adour, s'est portée sur la commune de Guchen
en vallée d'Aure. L'investigation - à travers enquêtes orales et «mémoire écrite»
- a eu pour but de percevoir quels étaient les traits caractéristiques des «maisons
dominantes» qui sont aussi les «grosses familles». De par leur situation sociale
révélaient-elles une réelle prédominance du modèle de la famille souche proposée
par Frédéric Le Play ? Existait-il un archétype de la famille et ce, pour toutes les
maisons dans un cadre villageois ? Dans quelles mesures ces familles souches
présupposées et leurs «maisons» se sont maintenues, ont prospéré ou disparu ? Les
stratégies d'acquisition de terres et des alliances matrimoniales ont conditionné leur
prégnance ou a contrario facilité leur disparition. La place de la structure foncière est
au coeur de la discussion. Avec d'importantes possessions de la terre, retrouvait-on
les mêmes schémas de gouvernance dans tous les milieux et même dans les estives
montagnardes gérées de manière collective ? Enfin se posait le sujet du devenir des
trois espaces : village, granges foraines et estives qui servirent de cadre de vie à une
société «sylvioagropastorale» jusqu'à l'aube de la Seconde Guerre mondiale.
Pour répondre à la question de la fin des terroirs, c'est-à-dire avec la rupture de
l'image d'un monde traditionnel très souvent figé dans la vision populaire, il faut
donc parler d'évolution du terroir. Comme à toutes les «époques», nous sommes
face à la déconstruction et la reconstruction, l'effacement et l'apport du neuf. Il s'agit
bien là du thème de la mobilité.