Gustave Eiffel : le géant du fer

Auteur(s)
Eddy Simon , Joël Alessandra
Editeur(s)
21g
Collection
Destins d'histoire
ISBN
979-10-93111-04-9
EANS
9791093111049
Date
Collation
118p. ; 18 x 27 cm ; épaisseur : 1.5 cm ; reliure : Broché
Gustave Eiffel, le géant du fer : le destin méconnu de celui qui a donné son nom au symbole de Paris ! Lorsque la France découvre sa Tour de 300 mètres pour l'exposition universelle de 1889, Gustave Eiffel pressent qu'elle est le couronnement de son génie. L'ingénieur, porte-drapeau de la révolution industrielle, devient l'icône d'une République à la recherche de son prestige perdu. Reconnu mondialement pour son audace et sa science, ce visionnaire repousse les limites du possible dans la création de ses aériennes constructions de fer : la Tour Eiffel, la Statue de la Liberté, la passerelle de Bordeaux, le viaduc de Garabit, le pont de Porto... et des centaines d'ouvrages d'art dans le monde entier. Le parcours de l'entrepreneur croise aussi les grandes polémiques de son époque comme le scandale de Panama. À l'aube du XXe siècle, l'homme aux multiples passions se consacre à la science. Enthousiasmé par l'aviation naissante, il devient le mécène des premiers fous volants ! L'objectif de la collection « Destins d'Histoire » est de faire connaître la vie de celles et ceux qui par leur volonté, la force de leurs convictions, leurs sacrifices, leur intelligence, leur art, leur courage ou leur science, ont changé notre monde. Hommes ou femmes d'état, inventeurs, stratèges, philosophes, entrepreneurs, artistes... toutes et tous ont contribué à rendre notre monde plus libre, plus beau, plus fraternel ou plus humain. Extraits de l'entretien donné par Gustave Eiffel à Mr Paul Bourde et paru dans le journal Le Temps. « Quels sont les motifs que donnent les artistes pour protester contre l'érection de la Tour ? Qu'elle sera inutile et monstrueuse ! (...) Je voudrais bien savoir sur quoi ils fondent leur jugement. Car, cette Tour, personne ne l'a vue et personne, avant qu'elle ne soit construite, ne pourrait dire ce qu'elle sera. On ne la connaît jusqu'à présent que par un simple dessin géométral ; mais (...) est-il permis d'apprécier avec compétence l'effet général artistique d'un monument d'après un simple dessin, quand ce monument sort tellement des dimensions déjà pratiquées et des formes déjà connues ? Et, si la Tour, quand elle sera construite, était regardée comme une chose belle et intéressante, les artistes ne regretteraient-ils pas d'être partis si vite et si légèrement en campagne ? Qu'ils attendent donc de l'avoir vue pour s'en faire une juste idée et pouvoir la juger ! (...) Je crois, pour ma part, que la Tour aura sa beauté propre. Parce que nous sommes des ingénieurs, croit-on donc que la beauté ne nous préoccupe pas dans nos constructions et qu'en même temps que nous faisons solide et durable, nous ne nous efforçons pas de faire élégant ? (...) Il y a, du reste, dans le colossal une attraction, un charme propre, auxquels les théories d'art ordinaires ne sont guère applicables. Soutiendra-t-on que c'est par leur valeur artistique que les Pyramides ont si fortement frappé l'imagination des hommes ? (...) Quelle est la source de cette admiration, sinon l'immensité de l'effort et la grandeur du résultat ? La Tour sera le plus haut édifice qu'aient jamais élevé les hommes. Ne sera-t-elle donc pas grandiose aussi à sa façon ? Et pourquoi ce qui est admirable en Égypte deviendrait-il hideux et ridicule à Paris ? » G. Eiffel
Revenir à la liste des parutions