André Blondel, au nom du père : 1909-1949 : 7 février 2014-13 avril 2014, Espace Dominique Bagouet, Montpellier
Editeur(s)
Méridianes Thèmes
Peintres, monographie
Collection
Quadrant. Collection catalogues
ISBN
2-917452-24-2
978-2-917452-24-0
EANS
9782917452240
Date
Collation
56p. ; 16 x 22 cm ; épaisseur : 0.6 cm ; reliure : Broché
André Blondel
Au nom du père
7 février 2014 - 13 avril 2014
Espace Dominique Bagouet
Lieu d'art et de patrimoine - Montpellier
Né le 27 mai 1909, à Czortków en Galicie orientale, le peintre André Blondel/Sasza Blonder appartient à l'avant-garde polonaise des années 1930, qui sera à l'origine du premier « Groupe de Cracovie ». En 1937, Blonder part à Paris où il rencontre les peintres originaires d'Europe centrale - notamment Soutine, Krémègne, Dobrinski et Klimek. En 1939. il s'engage dans l'armée polonaise en France. Démobilisé en 1940, il trouve refuge début juillet 1940 à Aix-en-Provence, vivant dans la clandestinité grâce à l'aide des premiers réseaux de la Résistance. En novembre 1942, sa future femme Louise Bonfils (Lisou) l'aide à quitter Aix et le conduit dans la Montagne Noire, au domaine des « Escoussols », où il vivra caché comme bûcheron, de novembre 1942 à juillet 1943.
Le 5 juillet 1943, sous le nom d'André Blondel, il épouse Louise Bonfils puis se réfugie avec elle à Salinelles (Gard). D'octobre 44 jusqu'en 48, la famille Blondel s'installe à Garcassonne avec ses deux enfants Hélène et Marc. Blondel fréquente les milieux artistiques et intellectuels de la région. Il fait plusieurs portraits de Joë Bousquet et se lie d'amitié avec les peintres catalans André Libion et Balbino Giner et avec ceux de l'Ecole de Sète - Desnoyer, Raissac, Couderc, Fusaro, Espinasse et Descossy. En 1948, il s'installe avec sa famille à Paris. Alors qu'il est en pleine activité créatrice, Blondel décède accidentellement, le 14 juin 1949, à l'âge de 40 ans. L'art d'André Blondel est animé par un traitement original de la couleur dont l'oeuvre tire sa puissance et sa cohérence : « Je pars d'un thème, mais en définitve, c'est la couleur qui m'élève et m'emporte. En elle tout s'unit. [...] La couleur, c'est un jeu de taches ; c'est elle qui livre le sens caché du tableau », écrivait-il en 1936. Toute sa vie, il aura cherché à trouver le rythme organique d'une écriture picturale colorée qui donne à chacun de ses tableaux sa respiration propre.