POIRSON-DECHONNE MARION
marion.poirson [at] gmail.com
66000
Perpignan
Activité(s)
Ecrivain
Genre(s)
Roman noir, polar
Poésie, théâtre
Livre jeunesse
Littérature
Culture régionale
Arts
Animations(s)
Rencontres
Lecture
Conférences
Biographie :
Marion Poirson-Dechonne est née à Montpellier. Après des études au lycée Fermat de Toulouse (préparation Ecole des Chartes), elle poursuit des études de lettres modernes jusqu’à l’agrégation, avant de faire un doctorat ès arts et sciences de l’art à la Sorbonne, consacré au théâtre dans le cinéma. Elle a enseigné le français dans le second degré, puis en IUFM, en mettant l’accent sur le cinéma, l’audiovisuel et la communication, et animé des stages d’enseignants sur le cinéma, la BD et l’adaptation littéraire dans le cadre de la Mafpen. Actuellement maître de conférences à l’université Paul Valéry de Montpellier, dans la section études cinématographiques, elle donne des cours de pratique du scénario et d’esthétique du cinéma.
Auteur de plus d’une cinquantaine d’articles sur le 7ème art, autour de thèmes récurrents, le cinéma et les autres arts, le cinéma et le sacré, le cinéma et les nouvelles images, elle a coordonné un numéro de "CinémAction" intitulé "Portraits de famille", et vient de terminer, "Le cinéma est-il iconoclaste ?" à paraître aux éditions Corlet/Le Cerf. Elle a aussi publié, aux Editions Trabucaire, un roman policier, "Serial Vénus", qui relie le récit de la Vénus d’Ille dans la perspective de meurtres commis à Perpignan par un tueur en série.
Bibliographie non exhaustive :
Ma fille, ne t’en va pas, éd. Chèvre feuille étoilée, 2017 (roman).
Entre spiritualité et laïcité, la tentation iconoclaste du cinéma, éd. l’Harmattan, 2015 (beau livre).
Le mystère du Lez, éd. Rouge safran, 2015 (roman).
Pas de sursis pour les anges, éd. Trabucaire, 2015 (policier).
Une enquête au Moyen Age. Une fille disparaît, éd. Rouge safran, 2013 (policier).
Le cinéma russe, de la perestroïka à nos jours, éd. Charles Corlet, 2013 (document).
La guerrière du Nouveau Monde, éd. Rouge Safran, 2012 (roman).
Flics & geeks, éd. Trabucaire, 2012 (roman policier).
Le parchemin maudit, éd. Rouge Safran, 2012 (roman).
La maison des démons, éd. Rouge Safran, 2011 (polar jeunesse).
Le cinéma est-il iconoclaste ?, éd. Cerf, 2011 (document).
Serial Venus, éd. Trabucaire, 2009 (polar).
Extrait :
Du fleuve à l’océan, 1620
Extrait de "La route des étangs", roman inédit de Marion Poirson-Dechonne
Noircir l’étang
Noircir l’écran sont choses synonymes, dit en substance Jean-Marie Gleize, qu’on est tenté d’écrire Glaise, prose sèche, matière, dans un de ses poèmes
Noircir l’étang signifie en chinois écrire
L’étang, l’écran, l’écrit
L’étang, comme l’écran de cinéma métaphorise l’écriture, lui sert de support, la suscite
Ou détermine son sujet
Noircir l’étang d’un flot d’encre, du flux des mots
Etang mental, concept, mystères d’algorithmes
Défilement du paysage, par fractions
L’étang papier Japon
Rouleau vierge où inscrire sa trace
Ruptures, gifles perceptives, éclats
Jaillissement de fictions. Dans les trous du réel, des intermittences du paysage fragmenté surgit l’imaginaire, de Don Quichotte aux dessins de Michaux, comme traces laissées par des pattes d’oiseaux, sur une plage nue
L’œuvre au noir des alchimistes*
Cet absolu du paysage
L’écran, noirci d’un jet d’encre qui se dilue, les mots
Les impressions et les concepts
Dans l’inlassable répétition de la route et de ses variations, que la lumière inscrit sur le décor
Moire protéiforme
L’étang signifie tout
Et rien