MARQUET FABIEN

fabien.marquet0899 [at] orange.fr
66000 Perpignan
Activité(s)
Ecrivain
Genre(s)
Poésie, théâtre
Animations(s)
Rencontres
Lecture
Biographie :
Né en 1974 en Isère, Fabien Marquet vit actuellement dans les Pyrénées-Orientales.
Après avoir exercé des petits boulots, il reprend ses études en lettres modernes à l’université de Perpignan. Il touche à l’enseignement, puis se consacre au théâtre et à l’écriture. Il entre dans la compagnie du Quintet Plus dirigée par Nicole Costa, découvre en 2014 le festival d’Avignon où il présente La Lune des Pauvres de Jean-Pierre Siméon et On ne prévient pas les grenouilles quand on assèche les marais, plaidoyer contre le nucléaire, tiré de La supplication, chronique d’un monde après l’apocalypse de Svetlena Alexievitch et de Fukushima, récit d’un désastre de Michaël Ferrier. Ce spectacle reçoit le prix Tournesol du spectacle engagé.
Parallèlement paraissent aux éditions unicité trois recueils.
Fabien Marquet a par ailleurs publié en revues : Europe (n° 996, avril 2012), Les Cahiers du Sens (n° 27-2017), À l’index (n° 27-2017), Verso (n° 180), Poésie/Première (n° 78, mars 2021), Écrit(s) du Nord (n°41-42), Voix 7 (automne 2022), Cahiers de l’Université de Perpignan (n° 41, article universitaire : « L’impasse dans la poésie moderne »).
Il se forme en 2021 au métier de correcteur.
Bibliographie non exhaustive :
Le Poète anonyme (Poèmes de la dernière modernité), éd. Unicité, 2022 (poésie). Tenere, éd. Unicité, 2020 (poésie). La Main sur l’essieu, éd. Encres vives, 2017 (poésie). Par la fenêtre je me suis fait feuillage, éd. Unicité, 2017, éd. Marie Delarbre, 2024 (poésie). Cent noms d’oiseaux que je n’ai pas appris, éd. Encres vives, 2015 (poésie).
Extrait :
Car je ne peux ce soir
me souvenir qu’à peine
mon val d’Ainan la nuit le chèvrefeuille en fleur
et sur le pont où je lisais Homère
fier
devant les passants
comme un propriétaire
au milieu de ses terres
Mais rien ce soir qu’une seconde à peine
et la nuit folie douce
a replié son aile
et laisse échapper en un seul battement
parfum de chèvrefeuille
et petit pont de pierre
d’où remonte d’hier d’où remonte d’ailleurs
une note ou deux
c’est bien peu
Et s’ouvrir
la porte ne peut j’ai bien peur
sans chasser pour de bon
ce qui reste d’hier
les parfums comme les vers
ne tiendront qu’un moment
que la main sur le front
on demande déjà on demande déjà
de quoi est-il question
Oh mon val et mon petit ruisseau
comme un oiseau
s’est échappé de ma mémoire
et n’ira pas plus loin
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