L'électricité : et la lumière fut

Auteur(s)
Jean-Marc Harel-Ramond
Editeur(s)
Aedis
Collection
Petit guide, n° 299
ISBN
2-84259-488-6
978-2-84259-488-6
EANS
9782842594886
Date
Collation
16 x 22 cm ; épaisseur : 0.2 cm ; reliure :
Electropolis Situé à Mulhouse, capitale européenne des musées techniques, scientifiques et industriels, Electropolis se vit comme une grande épopée de l'électricité, en traversant des siècles de découvertes, de théories et d'inventions, jusqu'aux applications d'aujourd'hui dans un monde électrique ! Musée le plus important d'Europe construit autour de l'histoire de l'électricité et de l'électroménager, il possède, entre autres, un groupe électrogène de 1901, fleuron du patrimoine technique et industriel mulhousien (spectacle mettant en scène cette machine à vapeur de 170 tonnes), un théâtre électrostatique, des jeux interactifs et ludiques, et de nombreux ateliers... Et la fusion nucléaire ? Processus nucléaire inverse de la fission, l'énergie récupérée provient de la fusion de deux noyaux légers pour former un noyau plus gros, comme lorsque deux gouttelettes d'eau entrent en contact. Cette transformation se passe au sein des étoiles, où des réactions de fusion brûlent progressivement le stock de noyaux légers pour former des noyaux plus lourds. Il est intéressant de remarquer au passage que l'énergie solaire que nous recevons sur Terre est d'origine nucléaire. La fusion nucléaire suscite l'enthousiasme, car ses promesses font d'elle une source d'énergie idéale pour subvenir aux besoins de l'humanité : aucune émission de gaz à effet de serre, aucune perte de contrôle de la technique, aucune production de déchets radioactifs, réserves de combustible (deutérium dans l'eau de mer) quasi infinies. L'installation du complexe Tokamak-lter, dans les Bouches-du-Rhône, sur un terrain de 180 ha, est en cours de construction. La machine expérimentale (un réacteur dernière génération) démontrera la faisabilité scientifique et technique de l'énergie de fusion. La première production devrait débuter en 2025. Il faudra patienter une dizaine d'années supplémentaires pour que le réacteur réussisse à produire la première fusion tritium-deutérium et atteigne son point de fonctionnement nominal. Tenez-vous au courant ! . Quelle est la voiture électrique la plus vendue en Europe ? . Quel est le pays qui consomme le plus d'électricité par habitant ? . Quelle est la longueur des câbles électriques d'un avion A380 ? . Quel est le mode de transport électrique le moins polluant ? Le plus polluant ? . Trouvez le plus puissant barrage hydroélectrique du monde. . Quel est le pays le plus économe en électricité par habitant ? . Quelle fut la première ligne de métro électrifiée ? . Vous souvenez-vous quelle fut la première voiture électrique française en 1992 ? . Quelle est l'autoroute illuminée la nuit et vue de l'espace ? . Combien de jours a duré la plus longue panne électrique ? Réponses 1 La Renault Zoé (lancée en 2009) devançant d'un cheveu la Tesla Model 3. 1 En tête l'Islande, suivie par l'Arabie Saoudite, l'Australie, la Belgique et le Canada ! 3 Elle avoisine les 530 km. 4 II semblerait que ce soit le bus électrique qui remporte la palme de l'écologie ! Au fond de la classe, la trottinette électrique 42 fois plus polluante que le métro 5 C'est encore la Chine qui remporte la palme avec le barrage des Trois-Gorges, haut de 185 m et long de 2 335 m et doté d'un réservoir d'une superficie de 1 084 km2 (environ l'île de la Martinique). Les 34 générateurs peuvent produire près de 100000 GWh par an. 6 La bande de Gaza ! 7 1890 : la Northern Line, première ligne de métro électrifiée à Londres (294 millions de passagers l'empruntent chaque année sur un parcours de 57,6 km qui compte 50 stations). 8 Vous devriez « rezoomer » ce Petit Guide. Renault lança cette année-là une voiture dotée d'un moteur de 45 kW recyclable à 91 % ! La Zoom ne fut jamais produite bien qu'elle fut pourvue d'un téléphone et d'un système GPS ! 9 L'autoroute belge ! 10 En février 1998, la ville d'Oakland en Nouvelle-Zélande fut privée d'électricité pendant 66 jours. Mise en cause : la compagnie d'électricité qui avait cessé, par faillite, d'entretenir le réseau ! Cette incompétence avait coûté la bagatelle de 300 millions de dollars néo-zélandais (168 millions d'euros).
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