La Saulsaye : souffrir non souffrir. Lavis
La Saulsaye
- souffrir non souffrir -
1547 : Maurice Scève publie Saulsay - Églogue de la vie solitaire : dialogue entre un amateur de la vie urbaine et un de la vie solitaire, dans un paysage d'arbres et en particulier de saules.
1970 : Jean Hugo, lui-même retiré en son mas de Fourques, prépare une réédition de cet ouvrage et se rend à La Saussaie, à la confluence du Rhône et de la Saône. La zone est déjà fortement urbanisée, mais restent quelques saules le long de la rivière dont il fait six lavis restés à ce jour inédits. Il est probable que ce soit le peintre qui ait choisi ce livre de Maurice Scève pour l'illustrer.
2023 : Fabienne Schwartz relit et reprend le poème à sa guise et avec la généreuse complicité de Léopoldine Hugo et de sa famille, l'accompagne de ces lavis. Philerme, retiré dans sa saulaie, de sa souffrance d'amant fait un « non souffrir », s'effaçant dans « son paysage de bois, de roche et d'eau », laissant ainsi intacte « la lumière qui enveloppe le vivant ».