Georges Rouquier : de Farrebique à Biquefarre
Auteur(s)
Dominique Auzel Editeur(s)
Cahiers du cinéma Thèmes
Essais littéraires
Collection
Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma, n° 70
ISBN
2-86642-329-1
978-2-86642-329-2
EANS
9782866423292
Date
Collation
288p. ; 12 x 17 cm ; épaisseur : 2.1 cm ; reliure : Broché
Ce livre constitue l'unique référence sur Georges Rouquier (1909-1989), cinéaste dont l'œuvre suscite un engouement qui ne se dément pas. Ses films majeurs : Farrebique (1946) et Biquefarre (1984), si singuliers dans le paysage cinématographique français de par la représentation qu'ils nous proposent du monde paysan, sont sans cesse redécouverts par les nouvelles générations de cinéphiles. L'œuvre de Rouquier est connue et reconnue dans le monde entier, principalement outre-Atlantique où l'on considère ses films comme de fructueux objets d'étude pour les futurs cinéastes. Spielberg et Coppola, par exemple, tiennent la saga Farrebique et Biquefarre pour un événement marquant l'histoire du cinéma et s'y réfèrent fréquemment.
Mais ces deux œuvres phares ne doivent pas occulter un itinéraire cinématographique riche de nombreux films - courts ou longs métrages - que cet ouvrage parcourt minutieusement. En ouverture figure un texte autobiographique bouleversant de Rouquier, «Pêchelune», qui donne encore plus de relief à son œuvre.
Avec Rouquier, il n'est plus question de documentaires mais de documents. Il sait filmer les gestes du travail des paysans comme des artisans et, parce qu'il les filme avec amour, élargit son propos documentaire de départ jusqu'à la restitution de la vie, jusqu'à une forme de vérité humaine.
Les films de Georges Rouquier sont la continuelle illustration de l'affirmation de Claude Chabrol : «Plus un sujet est petit, plus on peut le traiter avec grandeur.»