Georges Dezeuze : natures mortes : exposition, Montpellier, Espace Dominique Bagouet, lieu d'art et de patrimoine, du 10 juin au 1er novembre 2015
Editeur(s)
Méridianes Thèmes
Peintres, monographie
Collection
Quadrant. Collection catalogues
ISBN
2-917452-42-0
978-2-917452-42-4
EANS
9782917452424
Date
Collation
56p. ; 16 x 22 cm ; reliure : Broché
S'il fallait écrire le roman de la peinture montpelliéraine au 20ème siècle, Georges Dezeuze
en serait un personnage pivot, tant par son oeuvre que par son rôle d'enseignant à l'École
des Beaux-arts, son implication dans le milieu artistique local, son recueil passionnant de
souvenirs et de portraits Écrit le dimanche. Né en 1905 à Montpellier, Georges Dezeuze est le
fils de l'Escoutaïre, écrivain français et occitan qui a laissé une oeuvre entièrement consacrée
à notre ville. Inscrit à l'École des Beaux-arts en 1924, il se lie d'amitié avec des artistes
comme Germaine Richier, Albert Dubout, Suzanne Ballivet ou Camille Descossy. Il participe
à la création du groupe Frédéric Bazille en 1937 et du groupe Montpellier-Sète en 1956.
Nommé professeur à l'École des Beaux-arts de Montpellier en 1945, il comptera parmi ses
élèves son fils Daniel, Vincent Bioulès, Claude Viallat ou encore François Rouan. Il s'éteint en
2004 à Clapiers, six ans après la rétrospective que lui a consacrée le Musée Fabre.
Nous avons choisi, pour l'exposition de l'Espace Dominique Bagouet, de présenter
uniquement les natures mortes de l'artiste, sujet qui lui tenait à coeur et, qu'à l'instar du
paysage, il traitera tout au long de sa vie. Parfois proches dans leur intense simplicité, dans
leur frugalité, de celles que l'on trouve dans la peinture espagnole du siècle d'or, inscrites
également dans une filiation avec les oeuvres de Chardin ou Cézanne, les natures mortes de
Georges Dezeuze pourraient être qualifiées, selon l'expression de Daniel Dezeuze, de «natures
pétillantes» grâce à leurs couleurs vives et leur sensualité. Après Camille Descossy, Albert
Dubout ou encore André Blondel, l'Espace Dominique Bagouet poursuit son exploration de
la peinture de ces maîtres languedociens qui ont su forger notre identité et notre imaginaire
artistiques.