Et la lumière en ces jardins
«De qui était-elle l'amie, l'amante ? De quel auteur ancien ? Abou Nuwas, peut-être ? Elle-même poétesse, elle portait le nom parfumé de Janane. Janane, qui signifie en arabe : coeur, âme, substance... Certains auteurs l'ont appelée Jinane : Jardin, Paradis.
Ce livre est le récit des destinées croisées de deux familles également horticoles dont l'une est une dynastie de peintres. L'histoire étrange d'une mallette de peinture en bois vernis «tombée» par hasard entre les petites mains d'un enfant au cours du dramatique exode de sa famille, et restituée quelques années plus tard comme par miracle à son légitime héritier.
Et plus tard se produira l'étonnante rencontre. Elle, Janane, la fille de cet héritier-là, retrouve l'ancien enfant à la mallette, devenu homme et à peine plus âgé qu'elle. Elle va l'emmener de l'autre côté de la Méditerranée, dans ce pays qu'elle aime déjà...»