
Et ce fut tout : la fin, formes et sens
L'ouvrage s'intéresse aux modalités de la fin, envisagée du point de vue des représentations (fin de soi, fin du monde), de la finalité (eschatologie, téléologie), des poétiques (dénouement, suspens, circularité...), de la périodisation (histoire littéraire). Dans un parcours qui va du Moyen Âge à la littérature contemporaine se révèlent de profondes ruptures qui semblent engager la fin du système de valeurs (politiques, religieuses, économiques) : révolution(s), industrialisation, exploitation, conflits mondiaux, menace nucléaire, climatique, biologique... Dans ce contexte, la notion de crise (en tant que ce qui peut se dépasser) ne suffit plus, et il semble nécessaire de relever, face à la diffusion du sentiment de fin globale, les formes qu'elle prend dans la littérature, où elle est mise en scène mais aussi en acte.