Ecrits pour le cinéma : le muet et le parlant

Auteur(s)
Benjamin Fondane
Editeur(s)
VERDIER (EDITIONS)
Thèmes
Cinéma
Collection
0-49388
ISBN
978-2-86432-518-5
EANS
9782864325185
Date
Collation
215p. ; 11 x 18 cm ; épaisseur : 1 cm ; reliure : Broché

Écrits pour le cinéma. Le muet et le parlant

Lorsqu'il meurt, en octobre 1944 dans une chambre à gaz de Birkenau, Benjamin Fondane a seulement quarante-cinq ans. Il laisse cependant une oeuvre importante de poète, de dramaturge, d'essayiste, mais aussi de cinéaste - la part la plus ignorée de son oeuvre bien que difficilement dissociable du reste.

Déjà, en 1928, il écrivait à propos de ses ciné-poèmes : « Une partie de moi-même que la poésie refoulait vient de trouver dans le cinéma un haut-parleur à toute épreuve. »

Ayant perdu toute confiance dans les mots, Fondane s'enthousiasme pour le muet. Mais le film devient sonore, parlant - bavard disait Fondane -, soumis de plus en plus à des impératifs économiques. Cependant, entre 1934 et 1936, il lui est permis de faire quelques expériences cinématographiques comme il les a rêvées. Il tourne notamment Tararira. Le film scandalise le producteur qui refuse de le distribuer.

Ses écrits sur le cinéma sont ceux d'un homme qui se faisait l'idée la plus haute du septième art et qui, ayant vécu comme une tragédie le passage du muet au parlant, en apporta l'analyse la plus pénétrante et la plus lucide.

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