Double jeu
Dès ses premiers pas, elle était éblouie par cet univers « Machadien » peu commun, un univers de femme, d'amour, de danse, des années folles, dans un déferlement de couleurs et de formes dont elle avait du mal à détacher son regard. Sous ses yeux ébahis s'étalaient des femmes déposées comme des objets, parmi de beaux objets, dans un monde libertin de nantis, de séducteurs masqués. Comme à sa première découverte, elle avait adoré cette vision colorée d'une société décadente, cette approche au vitriol du côté sombre d'une immoralité sans barrière ni tabous, un univers qu'elle adorait pour son côté provocateur sur lequel planait l'ombre d'Eros. Ces ambiances feutrées ressemblaient à s'y méprendre à l'interprétation de ses fantasmes les plus fous.