
Liberté politique. n° 49, Libérer la société civile : un appel de Caritas in veritate
Editeur(s)
Privat SAS ISBN
2-7089-9816-1
978-2-7089-9816-2
EANS
9782708998162
Date
Collation
232p. ; 17 x 24 cm ; épaisseur : 1.8 cm ; reliure : Broché
Libérer la société civile, un appel de Caritas in veritate
En voulant rompre la domination « corrosive » du binôme État-marché sur la vie sociale, Benoît XVI ouvre une voie avec le concept de « société civile » pour montrer que ce sont les valeurs communes qui doivent « orienter » l'État et le marché. Ni l'État (la démocratie) ni le marché (la consommation) ne doivent définir les normes morales. Celles-ci ont un fondement anthropologique. Les principes de subsidiarité et de solidarité commandent à la société civile de revendiquer pleinement son rôle, de se libérer des pressions administratives, démocratiques ou économiques, de mobiliser ses acteurs pour moraliser l'État et le marché.
L'Église face aux agressions sexuelles
Dans sa lettre aux catholiques d'Irlande à propos du scandale « pédophile », le pape s'adresse aux victimes, aux coupables puis à tous les chrétiens en appelant à la pénitence. « L'Église n'a pas peur du monde », dit par ailleurs Benoît XVI. Le lynchage médiatique qu'a subi par exemple le cardinal Bertone doit être décrypté : le sens des mots, la réalité scientifique apaiseront les esprits. Quant aux évêques, deux questions sont soumises à leur attention : celle de savoir appliquer la discipline du droit canonique et celle de savoir se situer par rapport à la morale publique.