
Monet s'invite à Lunel – Le langage des Fleurs
Le musée Médard prend la clef des champs et vous propose une nouvelle exposition intitulée « Le langage des fleurs ».
D’exceptionnels ouvrages tels que La Botanique de Jean-Jacques Rousseau, Le théâtre d’agriculture et ménage des champs d’Olivier de Serres et Les fleurs de Pierre-Joseph Redouté seront présentés. De somptueux herbiers, comme celui du célèbre peintre lunellois Jean Hugo, complètent le parcours de visite, ainsi que des œuvres d’artistes contemporains. Cette exposition montrera la richesse et la diversité de la nature et des espèces végétales (jardins, arbres, fleurs et paysages) et sensibilisera le public à leur beauté mais aussi à leur fragilité.
Parmi 31 musées retenus, le Musée Médard a été choisi par le Musée d'Orsay de Paris dans le cadre de l'initiative "100 œuvres pour le climat". Cette sélection a pour objectif de sensibiliser aux enjeux environnementaux à travers l'art et par la diffusion dans tous les musées partenaires de 100 œuvres de la collection du Musée d'Orsay.
À cette occasion, le Musée Médard accueille l'œuvre de Claude Monet, Le jardin de l'artiste à Giverny. Une œuvre incarnant la richesse de la biodiversité, de la nature et sa beauté et qui sera à découvrir pendant toute la durée de l'exposition.
Dans ce tableau, Claude Monet capture la diversité végétale et la beauté de la flore de son propre jardin, soulignant l’importance d’un équilibre naturel riche et varié. Le jardin de Giverny représente pour l’artiste à la fois une source d’inspiration et un véritable laboratoire vivant, où il observe les interactions entre les plantes, la lumière et les saisons. Même si la part belle est faite aux iris, ces allées changeront de fleurs selon les saisons… et les tableaux.
Amoureux de son jardin, Claude Monet en est l’architecte et le chef d’orchestre. Il décide de ce qu’il faut y planter, de ce qu’il faut tailler, chaque année, renouvelant les plaisirs et l’inspiration. Cette œuvre résonne ainsi comme un hommage à la richesse de la biodiversité et à l’importance de préserver des écosystèmes équilibrés. « Je dois peut-être aux fleurs d’avoir été peintre », Claude Monet.
Musée Médard, comité de rédaction
