TERRADE JEAN-LOUIS
j.louisterrade [at] orange.fr
Résidence Rives du Lez Bat 1
151 rue Courte Oreille
34000
Montpellier
Activité(s)
Ecrivain
Genre(s)
Littérature
Animations(s)
Rencontres
Biographie :
Né en 1946 à Bellac (Haute-Vienne).
Carrière professionnelle à la Compagnie des Salins du Midi à Aigues-Mortes et Montpellier de 1975 à 2001.
Consultant-formateur dans une petite société de conseil parisienne.
A publié trois romans : "Bleu algérien" (Gallimard, 1977), "La limousine noire" (Gallimard, 1979), "Une saison au club" (Fayard, 2013), et un recueil de nouvelles : "L’enfant perdu" (Calmann-Lévy, 1984).
Trois nouvelles inédites ont été publiées dans le journal "Le Monde" : "Malika" en mars 1981, "Dernier Train" en mars 1982 et "Le jour du cochon" en mars 1985.
Bibliographie non exhaustive :
Une jeunesse limousine. Esprit de famille et autres histoires, éd. La geste, 2022 (roman).
Une saison au club, éd. Fayard, 2013 (roman).
L’enfant perdu et autres nouvelles, éd. Calmann-Lévy, 1984 (nouvelles).
La limousine noire, éd. Gallimard, 1979 (roman).
Bleu algérien, éd. Gallimard, 1977 (roman).
Extrait :
LA GARTEMPE
Janvier
« Merci pour ces quatre journées et pour votre sensibilité »
Elle m’avait adressé cet e-mail à la fin du stage de formation que j’avais animé à Paris.
Je l’avais lu à mon retour à Montpellier.
Alexandra – 32 ans – Grande, svelte, sportive. Yeux bruns pailletés de vert. Mère corse, père pilote de ligne.
A Paris, nous nous sommes revus à une terrasse de café, au théâtre, puis dans une chambre d’hôtel.
Mars
Le premier matin de sa venue à Montpellier, elle s’est éveillée de bonne heure ; dans le salon, elle a examiné les livres rangés par ordre alphabétique d’auteur, sur les rayons de la bibliothèque.
Quand je l’ai embrassée en lui apportant le petit déjeuner, elle était allongée sur le canapé, occupée à lire. Le livre qu’elle avait choisi : « Détruire, dit-elle.»
L’amour d’une femme, c’est toujours ce qui m’a fait avancer mais aussi terriblement reculer. Quand la relation amoureuse devient déséquilibrée – comme au tennis où vous croyez avoir le match en mains et que, pour des raisons inexplicables, la partie se retourne – je régresse.
Je pense à mon enfance en Limousin, à mon père secret et dominateur, à ma mère fragile et dominée ; un lien douloureux et insécable me rattache à la victime, ma mère.