PARRA ANTOINE
antoine.parra3 [at] wanadoo.fr
Chemin de la Cerigue
66700
Argelès-sur-Mer
Activité(s)
Ecrivain
Genre(s)
Roman noir, polar
Animations(s)
Rencontres
Biographie :
Antoine Parra,
4ème enfant d’une fratrie de 8, est né le 9 avril 1960 à Capmany, petit village de la Catalogne espagnole où ses parents d’origine andalouse ont fait étape avant leur migration vers la France, quelques années plus tard. C’est à Saint Laurent de Cerdans, joli village de montagne dans les Pyrénées Orientales qu’ils se fixent. Son père travaille à l’usine de fabrication d’espadrilles tandis que sa mère travaille dur à la maison pour un travail non déclaré durant de très longues journées. Cette vision de la mère, encore au travail le soir lorsqu’il se couche, au travail déjà lorsqu’il se lève, l’a profondément marqué. Là, sans doute, dans cette famille nombreuse et aimante, immigrée, qui vit de peu, naît en lui la conscience de classe sociale. C’est à ce moment sans doute que germe le besoin profond qui l’habite aujourd’hui encore : offrir à ses parents toute la fierté qu’ils méritent. Un parcours scolaire brillant à « l’Ecole de la République » facilite grandement son intégration dans le petit bourg industriel. Peu à peu, s’ancre en lui l’idée qu’il sera instituteur. Ce métier, il le choisit en hommage à ses parents, à sa mère surtout qu’il admire pour son courage, l’amour et les valeurs qu’elle transmet. Quelle plus belle récompense se dit-il, un fils peut-il offrir à des parents immigrés, illettrés, que devenir instituteur ? Enseigner à d’autres enfants, à lire et écrire ? Quelle récompense plus belle que devenir auteur ?
Aujourd’hui, Antoine Parra, est toujours instituteur, métier qu’il exerce avec passion. Père de 4 enfants, il vit à Argelès sur mer avec son épouse... bibliothécaire !
Bibliographie non exhaustive :
Petits meurtres à la catalane, éd. Cap Béar, 2011 (policier).
Canigò d’amour et de sang, éd. Cap Béar, 2009 (policier).
Aube meurtrière à Argelès, éd. Cap Béar, 2008 (policier).
Extrait :
Derrière les volets entrebâillés, Ferran Coste n’a pas bougé. Jusqu’au dernier moment, il a espéré que l’homme dévierait sa route à l’approche du mas. Maintenant, il est là, à quelques mètres, dans la cour. Ses yeux fixent la porte. Les aboiements rageurs de Llucet ne l’intimident nullement. L’homme progresse péniblement de quelques pas encore, en direction du grand noyer. Lentement il s’y adosse sans quitter du regard l’entrée de la maison. Une grimace de douleur traverse son visage. Fermant les yeux, comme pour mieux contrôler sa souffrance, il se laisse glisser le long de l’écorce rugueuse, s’assoit et porte ses mains à son ventre. Maintenant qu’il est tout près, que la lumière du jour s’est faite plus intense, Ferran distingue ses traits. Ceux d’un homme épuisé, le visage ravagé par la douleur. Celui-ci, péniblement, tend un bras en direction de la porte et, dans un terrible effort, parvient à lancer : « Amis ! »Tandis que sa main couverte de sang fait signe d’approcher à son invisible interlocuteur.
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