AGOPIAN ANNIE

Biographie : Après plusieurs années passées à Toulouse, Annie Agopian vit aujourd’hui dans le Gard. Née au Cameroun en 1956, elle a vécu toute son enfance à Madagascar. Après des études supérieures de psychologie à Montpellier, elle écrit longtemps pour la publicité et la presse, avant de publier un premier album pour la jeunesse en 1993. Ses ouvrages sont édités aux éditions du Rouergue, Thierry Magnier, Didier et Casterman. En marge de son travail d’auteure, Annie Agopian anime des rencontres lectures en milieu scolaire ; des ateliers d’écriture pour enfants, adolescents et adultes ; ainsi que des ateliers pour des patients souffrant de troubles anxieux, des personnes âgées, des jeunes en insertion. Elle assure aussi des formations à l’animation d’ateliers d’écriture pour les enseignants et des sessions de formation à l’écrit professionnel pour les salariés en entreprise. Bibliographie non exhaustive : Poème(s) à la c(r)oque, éd. Le Port a Jauni, 2024 (recueil de poèmes). Juste le ciel et nous, illustrations de Carole Chaix, éd. Le Port a Jauni, 2022 (recueil de poèmes). Les bottes à Splatchhh..., illustrations d’Albertine, éd. À Pas de Loup, 2020 (livre jeunesse). Tout (ou presque) sur les bisous volants, illustrations de Régis Lejonc, éd. Benjamins média, 2020 (livre jeunesse). Pas Tomber, éd. À pas de Loups, 2019 (livre jeunesse). Des mots pour la nuit, illustrations d’Albertine, éd. Joie de lire, 2017 (livre jeunesse). Dans la tête d’Albert, éd. Thierry Magnier, 2015 (livre jeunesse). Moi à travers les murs , illustration d’Audrey Calléja, éd. du Rouergue, 2015 (livre jeunesse). Plus loin que le bec des hirondelles, illustrations de Magali Bardos, éd. du Rouergue, 2011 (livre jeunesse). Tout le monde à dos, illustrations de Claire Franek, éd. du Rouergue, 2011 (livre jeunesse). Neuf couleurs de peur, illustrations de Marc Daniau, éd. l’Edune, 2010 (livre jeunesse). Le trou, illustrations Alfred, éd. du Rouergue, 2010 (livre jeunesse). Le jeu de cette famille, illustrations de Claire Franek, éd. du Rouergue, 2009 (livre jeunesse). Moins une…, illustrations de Claire Franek, éd. du Rouergue, 2009 (livre jeunesse). Le roi du silence, illustrations Beppe Giacobbe, éd. du Rouergue, 2007 (livre jeunesse). Nioui et Ninon, illustrations Nathalie Choux, éd. du Rouergue, 2006 (livre jeunesse). Les Très Grands Voyageurs, illustrations Mayako Kameda, éd. Thierry Magnier, 2003 (livre jeunesse). J’ai drôlement de la chance d’être née le jour de mon anniversaire !, illustrations Claire Franek, éd. Casterman, 2003 (livre jeunesse). Découverte et souvenirs du parc national de Port-Cros, illustrations Lynda Corazza, éd. du Rouergue, 2001 (livre jeunesse). Planète dimanche, illustrations Christophe Hamery, éd. du Rouergue, 2000 (livre jeunesse). Dans 3.500 mercredis, illustrations Claire Franek, éd. du Rouergue, 1999 (livre jeunesse). Ange, illustrations Régis Lejonc, éd. du Rouergue, 1998 (livre jeunesse). Au petit bonheur la chance, illustrations Olivier Douzou, éd. du Rouergue, 1996 (livre jeunesse). Siam et Maïs, illustrations Charlotte Mollet, éd. Du Rouergue, 1995 (livre jeunesse). Où vont les heures de la nuit ?, illustrations Charlotte Mollet, éd. Didier jeunesse, 1995 (livre jeunesse). Le billet bleu, illustrations Charlotte Mollet, éd. du Rouergue, 1995 (livre jeunesse). Où va l’eau de la baignoire ?, illustrations Charlotte Mollet, éd. Didier jeunesse, 1994 (livre jeunesse). Extrait inédit : Le jour où la musique a donné le La au monde C’était une première. Du jamais vu dans l’histoire de la musique. Un long murmure monta de la foule frémissante. Plus de clé de sol ! Plus de portées ! Plus de barreaux ! Vive la clé des champs ! lança un jeune premier violon vibrant d’indignation. Oh, mon cœur, mon cœur, le doux plaisir de la musique, où est-il ? Où ça ? enchaîna une Kora du Mali qui en pinçait pour lui. Man, man, c’est la liberté… Laisse aller la musique, man, laisse-la aller ! scandèrent un harmonica et un banjo. Il y eut quelques couacs et plusieurs fausses notes. Le ton monta, même… Les percussions se lancèrent dans une longue et sauvage improvisation. Dans les rangs des cuivres, il y eut des silences marqués. Un piano à queue vexé se fit un peu tirer l’oreille. Certains instruments dont on avait oublié le nom depuis longtemps firent chorus pour bien faire comprendre qu’ils n’étaient pas des pièces de musée.